11 mars 2009

PIB Estonie: -3,6% en 2008


Le PIB estonien a reculé de 3,6% en 2008 comparé à l'année précédente. Durant le dernier trimestre de 2008, le PIB a dégringolé de 9,7% par rapport au même trimestre l'année d'avant.

Le PIB s'élève à 248,1 milliards de couronne (prix courants), c'est-à-dire presque 16 milliards d'euros.

Tous les chiffres dans un article en anglais de BalticBusinessNews, ici.

10 mars 2009

La Lettonie achète 51,2 millions de Lati

Afin de soutenir sa monnaie nationale, la banque centrale lettone a acheté 51,2 millions de LVL (74 millions d'Euros). La monnaie venait en effet d'atteindre la limite basse de fluctuation par rapport à l'euro. En effet, la monnaie est autorisée à s'apprécier ou se déprécier de 1% par rapport à l'euro.

La semaine dernière, la banque centrale lettonne avait déjà acheté 28,4 millions de LVL. On atteint à présent la somme de plus d'un milliard d'euros dépensés durant les 11 dernières semaines.

La Lettonie a bénéficié d'une aide du FMI de 7,5 milliards d'euros après que son PIB ait chutté de 10,5% durant le dernier trimestre 2008.

On a longtemps parlé de dévaluation, qui serait également une catastrophe, mais l'Etat avait sans cesse affirmé sa volonté de défendre la monnaie nationale dans le but de rester dans la course à l'euro. Le prix est élevé mais la volonté est là.

9 mars 2009

Emploi Tallinn: SAS et Netlead recherchent des francophones

- SAS Group subsidiary Blue Travel Services recherches des "Travel Consultant" francophones pour son centre de réservation à Tallinn.

Pour en savoir plus sur cette offre et envoyer votre candidature, rendez-vous sur www.cv.ee ou directement sur l'annonce ici.



- Netlead est toujours à la recherche de nombreuses nationalités: Français, Espagnols, Italiens, Allemands... les détails de l'offre sur cvkeskus.ee et sur l'annonce ici.

8 mars 2009

Et de deux médailles d'or pour l'Estoneie

Personne n'en parle en France alors je m'en charge.

Mikk Pahapill est pour cause inconnu dans l'hexagone et même dans les médias spécialisés. Il vient pourtant d'offrir à l'Estonie sa seconde médaille d'or aux championnats d'Europe en salle de Turin dans l'épreuve de l'heptatlon. Avec 6362 points, il a approché de 12 points le record "historique" du célèbre Erki Nool.


Peu de temps auparavant (environ 30 minutes), Ksenija Balta avait quant à elle remporté la première médaille grâce à un saut de 6,87 mètres dans l'épreuve du saut en longueur féminin.

Urban Symphony représentera l'Estonie à Moscou

Avec son titre "Rändajad", c'est Urban Symphony qui représentera l'Estonie pour le concours de l'Eurovision 2009 à Moscou. Le groupe participera à la 2e demi-finale et tentera de se qualifier pour la grande finale.

Mes favoris, le groupe Traffic, terminent à une honorable deuxième place.


Mustikas: Centre commercial en feu à Tallinn

L'affaire remonte au Jeudi 5 Mars, au matin. Le feu a pris depuis les entrepôts vers 6 heures. Malgré l'intervention rapide des pompiers, 1000 m² ont pris feu et le toit n'a pas résisté et s'est écroulé.

On ne connait toujours pas l'origine du feu mais une enquête a été ouverte.

Quelques magasins ont subi des pertes assez lourdes, notamment BabyCity qui aura perdu 5 millions d'EEK (320 000 euros) de produits dans cette histoire. En fait, les produits ne sont pas tous complètement partis en fumée mais ils ne sont pas vendables.

De son côté, le magasin d'électronique ON OFF aura eu moins de chance. La quasi-totalité du magasin n'aura pas survécu à l'incendie.

Le supermarché Prisma a été épargné et ne souffre que de quelques dégâts dus à la fumée.

ERGO, l'assureur de ce centre, a pour l'instant reçu 5 dossiers.

5 mars 2009

Pourquoi la crise en Estonie? J'ai une réponse.

Ok, je l'avoue dés à présent, ce billet n'apportera pas une vraie réponse à la question. Il s'agit plutôt d'un article sarcastique visant à remettre en cause certains aspects de la très célèbre E-stonie.

En effet, dans ce pays censé être au top de la e-technologie où l'on peut acheter son ticket de bus ou payer son parking grâce à son téléphone portable, où les membres du Parlement ont en face d'eux leur ordinateur (et par la même occasion, et c'est véridique, mettent à jour leur profil sur Facebook... pas très sérieux tout ça!), où la paperasse est censée être éliminée, il n'est même pas possible d'acheter un billet d'avion sur Internet ni de changer un détail de son compte bancaire.

Explications
Lundi soir, après avoir posé mes vacances pour début Avril, je décide d'acheter un billet d'avion aller-retour pour X sur le site d'Estonian Air. Pas de chance, au premier essai, bug technique au moment d'entrer les informations des voyageurs.
2e essai: le prix augmente mais le bug ne disparaît pas. Après une bonne dizaine d'essais sur d'autres destinations également, j'abandonne et j'écris au service client... qui ne répondra que Mercredi après un second email de ma part faisant part de mon empressement à réserver.

Je reçois un appel dans la matinée du Mercredi et réserve enfin le billet qui entre temps a augmenté de 1000 EEK. Je reçois la facture par email et tente de payer le soir via mon compte SEB sur Internet: connexion au site, entrée des mots de passe et direction la section paiements. J'entre les informations nécessaires au virement et on me répond que le montant (10 540 EEK = 675€) dépasse ma limite quotidienne - que l'on a dû me mettre par défaut lorsque j'ai ouvert mon compte.

On me dit alors de passer par le système d'identification: un appareil USB lisant la carte d'identité estonienne pourvue d'une puce électronique et assurant donc notre sécurité.
Je passe les détails compliqués de l'installation (il faut au moins avoir fait maths sup pour comprendre comment tout cela marche!) et arrive enfin à me connecter à mon compte de façon sécurisée.

Je re-rentre les informations pour le virement et... surprise le même message d'erreur s'affiche. Nous appellons donc le service client concernant cette limite et on nous répond rapidement qu'il faut aller à la banque (la vraie) pour changer cette option.

Alors là, je me vois dans l'obligation de rester courtois mais de poser la question:
à quoi sert cette pu$¨%ain d'identification sécurisée si ça ne permet pas d'outre-passer les limites quotidiennes?
Certains vont me dire que l'on peut se faire voler la carte ID, mais je réponds non car il existe un code PIN secret (en fait 2) et que sans cela, pas de connexion sécurisée.

Alors, est-ce une protection contre soi-même? Les Estoniens dépenseraient-ils plus qu'ils ne possèdent (ce serait nouveau!)? Ce serait peut être une chose à faire mais dans mon cas l'argent est sur le compte, je n'ai pas de dettes donc aucune raison de me protéger contre mon envie de consommer.

Pour moi, la réponse à la question de la crise est toute trouvée: en Estonie, quand vous avez de l'argent et que vous voulez payer, ce n'est pas possible. Voilà tout! :)

Une autre chose que je ne comprends pas. J'ai demandé autour de moi et apparemment cette limite de 10 000EEK par jour est très courante.
Mon autre question est donc: comment font les Estoniens pour acheter un billet d'avion coûtant plus que leur limite quotidienne? Ils doivent passer par leur banque à chaque fois? 675€ est certes une somme importante comparée au revenu moyen mais quasiment tous les biens de consommation sont aussi chers qu'en France. C'est donc plutôt un montant faible. Je comprends qu'on ne dépense pas cette somme tous les jours mais cela arrive assez couramment je suppose dans une vie d'homme.

Bref, si quelqu'un a une réponse à cette question, n'hésitez pas à poster votre commentaire car là j'avoue que je suis perplexe devant ce système.

On me fait souvent la remarque, voire même le reproche de ne pas comparer avec la France. De ce côté, je n'ai jamais eu de problème pour acheter de billets d'avion. Certes ma banque n'est pas parfaite mais quand je dispose d'argent sur mon compte, au moins je suis libre de l'utiliser sans avoir à attendre 2 jours et demander un rendez-vous pour en parler avec mon conseiller - et même en cas de soucis avec ma carte je peux toujours faire un chèque; en Estonie pas de chèques.

J'ai entendu pas mal d'Estoniens se moquer de nos chèques (que je n'aime pas particulièrement mais c'est bien pratique parfois), voire même de nous traiter d'arrièrés car nous n'avons pas le Wifi partout en France.
Là j'aurai vraiment envie de leur rire au nez car cette situation sent un peu le ridicule.

Elle est bien belle la technologie maintenant!

2 mars 2009

Quiz en Ligne sur l'Estonie

Le Ministère des Affaires Etrangères d'Estonie organise un quiz en ligne. Les questions portent sur des sujets variés, mais toujours en rapport avec l'Estonie bien sûr.

Testez vos connaissances et gagnez un voyage de 6 jours en Estonie si vous êtes l'heureux(se) gagnant(e) et que vous répondez correctement aux 12 questions proposées. Pour vous aider, des liens vous mèneront vers des indices.

Participation possible jusqu'au 31 Mai 2009 à minuit (GMT+3) et le réponses finales ainsi que le nom des gagnants seront révélés le 5 Juin 2009 sur http://quiz.mfa.ee/

27 février 2009

Revenus en Estonie en 2008

On est certes assez loin du seuil de pauvreté mais étant donné le cout de la vie en Estonie, on peut se poser des questions sur les conditions de vie de 400 000 Estoniens.

En effet, le Tax & Customs Board a publié les chiffres sur les revenus des Estoniens en 2008 et il s'avère que plus de 50% de la population active (361 500 Estoniens) gagne jusqu'à 99 999EEK (6400€) par an, soit un salaire brut de 8300EEK (532€), soit un revenu Net de 6884EEK (440€).

D'après les statistiques publiées, 26,1% des actifs, soit 183 409 personnes, ont gagné jusqu'à 49 999EEK en 2008, soit 4166EEK brut par mois, soit un revenu Net de 3678EEK (235€).

19,1% des actifs ou 134 000 personnes ont eu des revenus médians: entre 100 000 (6410€) et 149 999 (9615€) EEK par an.

Le salaire moyen était de 130 000 EEK Net en 2008, soit 8300€ par an.

Ces chiffres sont les chiffres officiels et ne prennent bien entendu pas en compte les revenus non déclarés...

24 février 2009

Sushi Cat à Tallinn: des sushi et... des chats!

Rien de plus ennuyeux que ses sushi-bars huppés servant des sushis à la pièce et où l'ambiance se compare facilement à une pizzeria. Tallinn à des offres de ce type, notamment dans la vieille ville avec Silk et Sushi House offrant des sushi certes de qualité mais totalement hors de prix.

Sushi Cat de son côté passe à l'offensive et nous propose quelque chose de vraiment original, de différent et de très compétitif en termes de prix mais aussi de qualité!

Ouverture durant une période peu propice mais le concept décoiffe et le bouche à oreille à l'air de fonctionner. Ayant eu vent de l'ouverture de ce bar à sushi tant attendu, nous décidons de braver le froid et de nous écarter légèrement de la vieille ville. Le restaurant se situe à Roosikrantsi 16, au bout de la rue en face du magasin Versace (je ne sais pas si le magasin sera là encore longtemps...). En guise de vitrine, un gros chat mangeant des sushi (il devrait arrêter d'ailleurs), et l'on comprend alors mieux d'où vient le nom.

L'espace est assez confiné, peu de tables et il vaut mieux appeler auparavant si vous prévoyez d'amener du monde. Veinards, il y avait une table libre, que nous nous empressons de prendre. Première surprise, on n'a pas l'impression d'être dans un sushi-bar normal. En fait, les autres ont peut être tort. Ici on sent comme une odeur de Japon; moi qui n'y suis jamais allé en tout cas ça y ressemble. Décors manga et hôtesses charmantes habillés en jupes courtes noires et chemises blanches telles les héroïnes de ces bandes dessinées asiatiques.

On passe la commande, le menu est simple mais très clair. 7 menus différents allant de 58EEK (moins de 4€!) à 195 EEK (12,5€). Cliquer ici pour voir le menu (fichier PDF).
Le menu KITTEN "de base" comprend 4 sushi classiques, 1 au saumon et un à l'œuf. Le tout pour 58 EEK, soit un peu moins de 4€ !! Allez chez Silk et vous aurez la même chose pour plus du double...
J'ai personnellement une petite préférence pour le menu Tiger: 8 "Maki" (saumon, salade et crème au fromage), tout simplement délicieux: crémeux et un goût incroyable.

On nous propose une soupe pour nous réchauffer, offerte par la maison,que nous acceptons bien entendu. Nous prenons un thé et attendons nos plats.
Chacun est servi sur une mini-table en bois accompagné d'une noisette de Wasabi et de petites tranches de gingembre. La sauce au soja est bien entendu de la partie - à mélanger avec le Wasabi.

Il est également possible de commander et d'emporter mais attention l'attente est souvent assez longue, donc prévoyez à l'avance.

Une excellente expérience Manga-Sushi qui contraste vraiment avec les habituels restaurants à sushi à l'ambiance trop feutrée et ennuyeuse. Ici ambiance décontractée et amicale, pas de chichis vous êtes dans un manga!

Plus d'informations sur:

http://www.sushicat.ee
Estonia, Tallinn
Roosikrantsi 16
Tel: +372 6 825 233
info@sushicat.ee
Horaires d'ouverture: Lundi- Jeudi de 11.00 à 22.00 Vendredi et Samedi de 11.00 à 24.00 Dimanche de 11.00 à 21.00

23 février 2009

Les salaires des parlementaires sauvés!

La Court Suprême d'Estonie a finalement décidé de ne pas geler les salaires des membres du Parlement, le Riigikogu. Ils ont eu très chaud ces pauvres petits...

Cette décision serait en effet anticonstitutionnelle (wow, je ne pensais pas avoir à utiliser ce mot un jour!)... Toomas Hendrik Ilves, le Président estonien avait refusé de signer le projet de loi et avait donc passé le relai à la Court Suprême. Seuls les salaires des prochains membres du Parlement pourront être changés.

La discussion portait sur la section 75 de la Constitution: "les salaires des membres du Parlement [...] sont fixés par la loi qui ne pourra être changée que lorsque de nouveaux membres arriveront".

Certaines limitations à ce changement existent, notamment l'hyper-inflation ou la guerre par exemple mais pas encore la nécessité économique et sociale. C'est regrettable.

Rappelons que le Parlement avait validé cette loi mais que Ilves avait toujours refusé de la signer à cause de son caractère légèrement anticonstitutionnel (encore!). 58 membres avaientt voté "pour", les membres du Parti Réformiste ne s'étaient pas exprimé et Jaan Kundla (qui n'appartient à aucun parti) avait refusé.

Ilves avait expliqué sa décision en clamant qu'il devait respecter son devoir de ne pas faire passer de lois anticonstitutionnelles. "Certains disent que l'on peut ignorer la Constitution si la majorité des Estoniens supporte la loi. Je pense que cela conduirait l'Estonie sur une route dangereuse" avait-il ajouté.

Certes, mais l'Estonie n'est-elle pas déjà sur une route extrêmement glissante grâce à votre très brillant Gouvernement Monsieur Ilves? Ou comme toujours, allez-vous attendre le dernier moment, des manifestations (comme à Riga ou Vilnius) ou tout simplement la banqueroute du pays pour bouger le petit doigt?

22 février 2009

Une centrale nucléaire pour l'Estonie?

Alors que la Lituanie est censée se débarrasser de sa centrale nucléaire d'Ignalina (construite sur l'ancien modèle de Tchernobyl mais pourtant restaurée et remise aux normes) et que les 3 pays baltes avaient entamé il y a quelque temps des discussions à propos de la construction d'une nouvelle centrale, l'Estonie semble se forger son propre destin.

En effet, le gouvernement estonien est sur le point de prendre une décision importante concernant l'indépendance énergétique du pays. La tourbe extraite dans le nord-est du pays sert aujourd'hui à produire une bonne partie de l'électricité estonienne. Cependant, celle-ci est limitée, coûteuse et surtout polluante !
La construction de la première centrale nucléaire en Estonie, en voie de concrétisation, pourrait être une réponse à ce problème. Le projet de construction est pour 2023.

L'Estonie, cherchant sa voie dans le cyclone de la crise et bénéficiant d'une image plutôt écologique (à tort!) au niveau international, aurait pu se spécialiser dans les énergies renouvelables et pourquoi pas montrer le chemin de l'indépendance énergétique via un autre moyen que le nucléaire. A quand la construction d'un immense parc éolien dans la Baltique ou sur la côte nord? Le nucléaire est certes peu polluant (sans compter les déchets radioactifs...) et beaucoup plus efficace mais quitte à s'engager dans quelque chose, autant penser sur le long terme. Le manque d'uranium va arriver de plus en plus rapidement puisque de nombreux pays choisissent ou retournent au nucléaire après l'avoir abandonné.

Dans une étude préliminaire, l'entreprise publique Eesti Energia a choisi plusieurs sites possibles pour un réacteur nucléaire sur la côte nord du pays offrant des possibilités d'obtenir l'eau nécessaire au refroidissement de celui-ci. Le coût prévisionnel de ce projet n'a pas été communiqué.

Les lieux proposés sont:
- La baie de Suur-Pakri (près de Paldiski, ancien port militaire abritant des sous-marins nucléaires)
- La baie de Keibu (Noarootsi - au nord-ouest)
- Cap Telise (Noarootsi - au nord d'Haapsalu)
- La péninsule de Letipea (côte nord-est)
- Tursamäe (près de Silamäe, un autre ex-site nucléaire soviétique)

Rappelons que l'an dernier, Nicolas Sarkozy avait proposé à Toomas Hendrik Ilves, son soutien en matière d'énergie nucléaire civile, vantant au passage les mérites de la France dans ce domaine. Affaire à suivre.

20 février 2009

Le Gouvernement Letton démissionne!

La coalition à 4 partis du gouvernement letton a subi la loi de la crise et a dû démissionner.

La popularité du gouvernement avait plongé auprès de l'opinion publique et deux partis avaient appelé à la démission du Premier Ministre Ivars Godmanis. Il poursuivra son travail jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement soit formé.

Andrus Veerpalu remporte le 15km style classique

L'Estonie a ses spécialistes du ski de fond style classique.

Andrus Veerpalu (champion Olympique 2006) a aujourd'hui rappelé à toute la République Tchèque et surtout à Lukas Bauer, le vainqueur de la Coupe du Monde 2008, qu'il fallait encore compter sur lui malgré son âge.

Devancé par Bauer à 4km de l'arrvée, Veerpalu est revenu du diable vauvert dans les 2 derniers kilomètres pour s'offrir le titre de Champion du Monde 2009 et reléguer le local sur la seconde marche du podium.

Le Finlandais Matti Heikkinen prend la 3e place tandis que l'Estonie aura définitivement marqué cette épreuve en s'adugeant la 5e place avec Jaak Mae.

Le classement final:
1. Andrus Veerpalu (EST) 38:54.4
2. Lukas Bauer (CZE) à 6.3 s
3. Matti Heikkinen (FIN) 16.4 s
4. Kris Freeman (USA) 17.7 s
5. Jaak Mae (EST) 30.7 s
6. Dario Cologna (SUI) 33.3 s
7. Eldar Roenning (NOR) 41.2 s
8. Johan Olsson (SWE) 42.1 s
9. Tobias Angerer (GER) 50.5 s
10. Martin Bajcicak (SVK) 57.5 s

19 février 2009

Exposition Photo: "Retour à Paris" de Toomas Kalve


Du 2 Mars 2009 au 21 Février 2010, L'ambassade d'Estonie à Paris expose "De Retour à Paris" de Toomas Kalve.

Pour visiter l'exposition, contacter au préalable le service culturel de l'ambassade par téléphone au 01 56 62 22 00 ou par email @ estonie[@]mfa.ee

Toomas Kalve est un des plus célèbres artistes photographes estoniens.

Vahur Puik, photographe, ancien directeur de l’Institut Estonien en France:

Il est permis d’imaginer que les plaques de verre utilisées par Toomas Kalve à Paris vers la fin du mois de Mai 2008 furent les dernières parmi les négatifs préparés en Janvier 1940 dans les ateliers Crumière, Risson et Cie à Flaviac dont l’émulsion put voir et enregistrer la lumière qui lui parvenait à travers un objectif photographique.

Lorsqu’une pleine caisse de produits photographiques qui, d’après l’étiquette, auraient dû être utilisés avant avril 1941, émergèrent au début des années 1990 d’un grenier des faubourgs de Tallinn, Toomas Kalve était déjà connu en tant que photographe utilisant d’anciennes chambres photographiques de grand format et des optiques datant du siècle où la photographie avait été inventée. Des 24 boîtes qui avaient traversé toute l’occupation soviétique dans leur cachette, il ne lui en restait au printemps dernier que 3, contenant chacune 12 plaques. Au fil des années, Toomas Kalve avait utilisé avec bonheur toutes les autres pour ses natures mortes, ses nus et ses mises en scène photographiques.

Sur ces dernières plaques de verre qui revenaient finalement en France, le photographe qui se rendait à Paris pour la première fois avait décidé de fixer les repères emblématiques de la géographie parisienne : l’Arc-de-Triomphe, la tour Eiffel ou encore Notre-Dame. Toomas Kalve, dont on rappellera ici que l’autoportrait tient une place importante dans son œuvre, en a profité pour jouer avec le schéma comportemental du touriste typique, disposant auprès de ces motifs célèbres non pas sa propre personne mais, plus ou moins visible, sa bicyclette, ornée du sigle « EST », qu’il avait transportée jusqu’à Paris. Cette mise en scène de la bicyclette dans le rôle de « moi et le monument » est particulièrement manifeste sur la photo de Notre-Dame, où l’engin sert également d’ancrage déictique, maintenant l’image dans le présent et interdisant au spectateur de soupçonner l’artiste de fausse historicité ou de sentimentalisme. Les clichés (aux deux sens du terme) de Kalve sont plutôt pimentés par une espièglerie ironique.

Les optiques anciennes, l’émulsion dont la sensibilité a diminué avec l’âge sont pour Toomas Kalve des outils, qui au fil des longues durées d’exposition distillent le temps et le tempo pressé de la grande ville, ne laissant subsister, sur la vue de l’Arc-de-Triomphe en pleine journée, qu’un car de police et un lecteur de journal assis sur un banc. À côté de la trace d’un Paris hors du temps – ponts, monuments, fontaines, carrefours de Montmartre –, Kalve a photographié trois contemporains : Monsieur Lefranc, sur l’île Saint-Louis, qui vent du fromage dans sa boutique depuis plus de quarante ans, le patron du magasin « Le Grand Format », boulevard Beaumarchais – un confrère – et un dormeur solitaire dans le jardin du Luxembourg.

Les photos du Paris personnel de Kalve constituent un groupe à part. Chargée maintenant d’une valeur historique, voici la petite impasse où se situe le bottier Berluti et, dans cette rue, une cour intérieure sur laquelle s’ouvrent les fenêtres de l’appartement qui a abrité pendant sept ans le bureau solitaire de l’Institut estonien et où, appuyées contre les murs et le manteau de cheminée, ces plaques de verre ont séché après avoir été développées ; l’immeuble de l’ambassade d’Estonie ; le 20 rue Bachaumont, qui est l’adresse que l’on peut lire sur les étiquettes des boîtes de négatifs – l’adresse de Crumière, Risson et Cie.

Les plaques au destin mouvementé sont retournées en Estonie après avoir été impressionnées et développées. Là, sur ces images déjà porteuses de plusieurs niveaux de signification et de style, Toomas Kalve, qui dirige le laboratoire photographique de l’École supérieure des Beaux-arts de Tartu, a ajouté dans l’esprit de l’époque des plaques de verre une couche supplémentaire, en coloriant à la main les tirages contact sur papier baryté préalablement teintés en sépia, avant de les placer enfin dans des cadres qu’il avait lui-même confectionnés. Les photographies reviennent maintenant à Paris sous la forme d’une exposition, qui restera accrochée un an à l’ambassade d’Estonie.

Plus d'informations sur le site de l'ambassade d'Estonie en France

18 février 2009

Fin des vols Tallinn > Amsterdam


La compagnie aérienne KLM a annoncé la fermeture prochaine de ses vols depuis Tallinn à partir du 4 Mai.

Cette décision a été prise pour des raisons économiques bien que le taux d'occupation était habituellement de 75%!

Après la suppression de la ligne Easyjet vers Berlin, celle de la ligne LOT vers Varsovie, l'incapacité de la part d'Estonian Air de proposer plus de deux vols par semaine vers des destinations plus "exotiques" que Stockholm, Copenhague ou Helsinki, et aujoud'hui la disparition de toute connection directe vers Amsterdam, il semble que la porte soit toute grande ouverte pour favoriser le succès d'Air Baltic (bien que vendue récemment par SAS). Celle-ci semble la seule compagnie aérienne capable de survivre dans les Pays Baltes.

Nouvelle offre d'emploi pour les Français à Tallinn, Estonie

Netlead OÜ est toujours à la recherche de personnes parlant couramment le Portugais, le Danois, le Flamand, l'Anglais, le Finnois, le Français, l'Allemand, l'Italien, l'Espagnol et le Russe.

La position offerte est Website Promoter. Vous pouvez envoyer votre candidature via le site CV keskus.ee ou en me contactant.

Voici l'offre en question:

NETLEAD OÜ
Netlead is part of a world-leading Interactive Strategy and Communications Company -Web Guide Partner working as the key partner for business leaders in the lead generation industry. Web Guide Partner was founded in 2004 by a team of Internet industry veterans from the U.S. and Europe and has rapidly become one of the world's most important players in the lead generation markets. Some of the factors behind Netlead’s success include excellence in each market, hands-on focus and personal accountability.
Vacancy for
Website Coordinator / Website Promoter
Job description
We are recruiting success hungry Website Coordinators/Web Site Promoters, who are native speakers of either: Brazilian Portuguese, Danish, Dutch, English, Finnish, French, German, Italian, Spanish or Russian. We are looking for goal oriented individuals with experience in outreach sales and negotiation in an internet environment.
You will be responsible for establishing long term partnerships that will be profitable for our clients. You will work with the online promotion and marketing of a web site - attracting and retaining visitors, governing the overall site and refinement; including content and visitor flow. Possibilities could arise to take responsibility for creating additional advertising material with other site promotion and/or social media interaction. It would be an advantage if you have experience in, or good understanding of, SEO, SEM or Social Media marketing.
Skill requirements
As a person you should live and breathe the Internet. You are a goal and result oriented person as well as one who takes pride in doing a great job. You like entrepreneurial environments with a fast pace and you are curious and love to continually learn. As a person you are quality and detail oriented, have a strong power of initiative, must be an internally motivated self starter and be able to run multiple projects simultaneously. It would be an advantage is if you have an interest or experience within the online gaming industry.
Company offers
At Netlead you will work at a young, vibrant and highly successful company with highly competent colleagues. You will work within an international department and be presented with opportunities to develop skills in an environment that is open to new ideas and new impressions.
Other information
Office: Center of Tallinn, Estonia
Reference: Website Coordinator/ Website promoter
Interested? Send us your application as soon as possible since we will start doing interviews before the last date to apply.
Send CV and personal letter in English to job/at/netlead.ee
Job info
Location: Tallinn, Harjumaa
Time of start: 01 April 2009
Type of job: full-time, contract worker
Expiring date: 16 March 2009
Publishing date: 16 February 2009
Contact
Contact person: Jana Band
Contact phone: 6110 110
Homepage: http://www.netlead.ee

17 février 2009

PIB Estonie: -10% selon SEB en 2009


et entre -5,5% dans le meilleur des cas et -8,9% dans le pire selon la Banque Centrale Estonienne...

Une fourchette étonnement élevée et peu claire qui en dit long sur la volonté des autorités de communiquer sur l'état réel de l'économie estonienne.

Après avoir connu une croissance à deux chiffres ces dernière années, ce sera une récession à deux chiffres selon SEB, qui prévoit -10% pour 2009 et "seulement" -2,3% pour 2010.
La banque suédoise a également communiqué ses prévisions pour:
- la Lettonie: -9,5% en 2009 et -3% en 2010
- la Lituanie: -5,5% en 2009 et -3% en 2010

16 février 2009

Comment Sortir de la Crise Selon l'Estonie en 7 Points


Cette déclaration (ci-dessous) réalisée par Eesti Ühishuvi et Eesti Koostöö Kogu présente 7 points pour sortir de la crise économique. Ceux-ci sont censés (selon eux) sortir le pays de la crise, augmenter le bien être dans le pays et rendre l'Estonie plus compétitive:


1/ Arrêter d'utiliser la crise comme excuse à tous nos problèmes
2/ Tout faire pour obtenir l'euro
3/ Diminuer les coûts municipaux et nationaux à des niveaux plus raisonnables
4/ Epargner et économiser tout ce qui peut l'être
5/ Promouvoir les produits estoniens
6/ Supporter l'innovation, l'éducation et le développement de la culture
7/ Donner plus d'attention aux activités bénévoles, supporter les initiatives individuelles pour une société plus solidaire.

Une bien belle déclaration réalisée en majorité par des ONG mais beaucoup de vœux pieux. Quelles sont les actions concrètes qui permettront la réalisation de chaque point? Aucune réponse.

Bref, une liste de sauvetage complètement inutile et qui aura coûté encore une fois du temps... donc de l'argent. Je rappelle le 4ème point: "Épargner et économiser tout ce qui peut l'être": commençons par arrêter ce type de réunions.

Olev Seppo Sacrifie ses Economies pour Viljandi

Olev Seppo vit à Viljandi depuis 1960. Pendant des années, il a planté environ 1500 arbres autour de la ville et également été responsable de l'entretien du cimetière municipal. Aujourd'hui retraité, il a subitement décidé d'offrir de bon cœur toutes ses économies à la ville.

Il explique qu'il peut vivre tranquillement avec sa petite retraite et que d'autres personnes sont plus dans le besoin que lui.

Helmen Kütt, qui dirige le département social du conseil municipal de Viljandi, a précisé que Seppo ne voulait pas faire part du montant donné. Elle lui a demandé de rejoindre la commission afin qu'il puisse décider lui-même comment sera utilisé son argent.

Un geste honorable et isolé qui ne va sûrement pas changer grand chose mais qui va faire beaucoup parler à Viljandi.